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L’homme paroxysmal chez Dostoïevski

Iwona Nidecka-Bator

Dans ces quelques pages, nous voudrions évoquer deux personnages qui ont attiré notre attention dans le roman de Dostoïevski, “L’Idiot” : Rogojine et le prince Mychkine, deux hommes diamétralement opposés. Le premier, un meurtrier compulsif et violent; le second, un personnage beaucoup plus difficile à cerner en quelques mots; disons qu’il apporte la paix. Il est comme l’ange ou l’enfant innocent parmi les gens sans idéaux. Comme dit Pierre Pascal, cité par A. Besançon (1972) : “L’idiot n’est pas de ce monde, et sa venue parmi les hommes est un événement (...) presque extraordinaire. Il est qualifié de “brebis”. Il se mêle aux pécheurs sans perdre sa pureté” <p.20>. Pourtant, dès les premières pages du roman, un fil invisible unit ces deux hommes issus de deux mondes différents.

Ils se rencontrent pour la première fois dans le train. Ils arrivent à Pétersbourg pour commencer une nouvelle vie : Rogojine, héritier de la fortune paternelle, à peine sorti d’une grande maladie; le prince Mychkine, après un séjour de quatre ans en Suisse, à la suite de crises d’épilepsie.

Dostoïevski introduit dès ce moment-là un élément qui va lier ces deux personnages pour toujours, c’est Natassia Philippovna. L’auteur termine son roman par une scène dans laquelle Rogojine et Lev Nikolaïévitch sont unis devant la dépouille mortelle de cette femme. Sans doute, ce qui les unit tous les deux, c’est l’amour pour cette femme fatale. Cependant, marquons une différence : l’amour de Rogojine est passionné et spontané, celui de Mychkine est un amour chrétien. Mais on peut se demander si des liens plus profonds ne lient pas davantage ces deux personnages. Laissons la parole à A. Besançon (1972) : “Le prince forme couple avec Rogojine et l’on sait par les brouillons qu’ils sont nés l’un et l’autre d’un dédoublement” <p.16>.

Notre idée est de présenter un couple à travers le vecteur paroxysmal de Szondi et d’analyser les positions que les deux personnages occupent dans le circuit de Schotte. Notre hypothèse est que les liens qui existent entre Rogojine et Mychkine prennent leur origine dans la paroxysmalité.

Nous allons nous référer dans notre travail à deux passages présentés dans le roman. Le premier concerne le meurtre manqué de Rogojine. L’autre est la scène finale dans laquelle Mychkine et Rogojine s’unissent devant le cadavre de Nastassia.

Rogojine se situe dans la position e-. Il est Caïn meurtrier, exclu de la société, non-croyant (dans le sens de “celui qui a perdu sa foi”). Il est interpellé, tout au long du roman, par la problématique du meurtre et c’est lui qui finit par tuer. On peut même dire que Rogojine tue deux fois : la première occasion n’est qu’une tentative de meurtre. Pourtant, ce qui est important pour nous, ce n’est pas le résultat, mais l’intention. Rogojine voulait tuer et c’est seulement un événement inattendu qui l’en a empêché.

Contrairement à Rogojine, la position de Lev Nikolaïévitch est beaucoup plus complexe. Mychkine évolue, change sa position tout au long du roman. Malheureusement, son parcours est de type régressif, on dirait un mouvement vers le bas, une chute. Le Mychkine du début du roman nous fait penser à Aliocha (celui des “Frères Karamazov”). Après son arrivée à Pétersbourg, dans la famille Epanchine, il est qualifié de “brebis”. Le prince s’efforce de tenir cette position solide et hautement morale. Malheureusement, au fur et à mesure du roman, il commence à s’autodétruire. Le vide qui est en lui se fait sentir de plus en plus. Il déçoit les gens qui l’entourent. “Tous lui demandent l’être, à tout le moins d’être, d’avoir une consistance, offrir un point d’appui solide. Comme ils n’obtiennent rien, leur déception se tourne en haine (...)” <Besançon, 1972, p.17>. La réalité dépasse Lev Nikolaïévitch et le prend au piège. Cette régression est visible également dans l’apparition des crises d’épilepsie. Tout au début du roman, Mychkine est en bonne santé. On dirait que sa maladie appartient au passé. Mais, progressivement, l’orage approche. Le prince commence à vivre des crises et il finit par devenir complètement malade, “l’idiot”.

On voit s’amorcer chez Mychkine un processus d’autodestruction, d’autosabotage, le processus qui le plonge dans la folie. Il semble que ce processus commence sans conscience de sa part. Les moments de lucidité font voir à Mychkine que son horizon s’assombrit, que sa pensée n’est plus tellement claire et que sa maladie revient de façon inévitable. L’image du prince se complexifie. Ses pensées sont attirées par l’idée du meurtre. Soulignons ici la différence capitale par rapport à Rogojine, chez qui les pensées au sujet du meurtre sont conscientes; il sait ce qu’il veut, il connaît sa nature. Dans le roman, Rogojine est un personnage effrayant et sombre. Une sorte de certitude ultime que tout est possible émane de lui. Rogojine ne recule pas devant son destin, devant l’inévitable. Par contre, les pensées à propos du meurtre n’arrivent pas vraiment à la conscience du prince. Tout ceci reste flou et indéfini. Mychkine pense que quelqu’un d’autre peut tuer (Rogojine, par exemple), mais jamais lui. Son problème n’est pas : puis-je tuer ? Et pourtant, l’idée du meurtre occupe de plus en plus l’horizon du prince. Il baigne dans cette atmosphère (par proximité avec Rogojine) tout en restant provisoirement innocent. Rogojine veut détruire le monde et Mychkine, nous semble-t-il, donne son accord à cette destruction. Il participe au mouvement caïnesque sur le mode de l’autosabotage. Il envoie son monde et lui-même au diable.

La première scène a lieu dans un hôtel à Pétersbourg où habite le prince Mychkine. A cette étape du développement du roman, une grande tension existe entre Rogojine et le prince. Rogojine vient de perdre Nastassia et il est convaincu que la raison de cet état de chose est due à l’amour de Nastassia pour le prince. La jalousie pousse Rogojine à une tentative de meurtre.

Décrivons le moment qui précède directement l’acte de Rogojine. Nous retrouvons , dans la rue, Lev Nikolaïévitch qui ressent un besoin compulsif de retourner dans la boutique qu’il a aperçue en se promenant auparavant en ville. Mychkine sait que le magasin est lié à une impression bizarre qu’il ne peut définir pour l’instant. Au moment où il peut, enfin, jeter son regard sur la vitrine, il retrouve parmi les objets, celui qui l’attirait inconsciemment depuis longtemps : le couteau. La vue de cet objet évoque les yeux de Rogojine. Le prince a l’impression que partout où il se trouve, il est pourchassé par le regard meurtrier de Rogojine. Lev Nikolaïévitch commence à réaliser que ce dernier veut sa mort. Cette idée est parfaitement juste, mais tout au long de cette après-midi, Mychkine va hésiter entre deux extrémités : tantôt, il voit Rogojine comme un meurtrier dangereux, tantôt, comme un brave homme. N’oublions pas que, à ce moment-là, Lev Nikolaïévitch vit sous l’impression de la visite rendue à Rogojine le jour même . A l’occasion de cette visite, Rogojine propose à Mychkine de sceller leur fraternité par l’échange des croix. Rogojine souhaite aussi que Mychkine soit béni par sa mère. Tous ces événements prennent sens dans une seule perspective : le prince devient victime de Rogojine. Paradoxalement, la visite se termine par des assurances concernant la sécurité du prince. Cependant, toute la silhouette de Rogojine, ses yeux, son visage pâle, la voix qui tremble, trahissent ses pensées. Inévitablement, le moment du crime approche. On peut se demander pourquoi Rogojine n’a pas tué Mychkine à ce moment-là.

Un autre événement devient explicite lors de cette visite. La discussion entre les deux héros nous apprend comment ils se situent par rapport à Dieu. Nous voudrions évoquer ici le tableau représentant le Sauveur après la Descente de Croix. En fait, une petite discussion s’amorce entre les deux hommes au sujet de l’histoire de ce tableau. Rogojine demande au prince s’il est croyant. Lev Nikolaïévitch, au lieu de répondre, “s’écria,(...) sous le coup d’une subite inspiration (...), ‘Ce tableau ! mais sais-tu qu’en le regardant, un croyant peut perdre la foi ?” <Dostoïevski, T.I, p.337>. Ce qui nous intéresse ici, c’est la réponse de Rogojine : “Oui, on perd la foi...” <ibid>. Il déclare ouvertement qu’il a perdu la foi.

Revenons encore, pour l’instant, à ce que représentait ce tableau : “c’était la reproduction achevée d’un cadavre humain portant l’empreinte des souffrances sans nombre endurées même avant le crucifiement; on y voyait les traces des blessures, des mauvais traitements et des coups (...) c’était, en vérité, le visage d’un homme que l’on venait de descendre de croix (...) le visage du mort reflétait la souffrance comme s’il n’avait pas cessé de la ressentir” <Dostoïevski, T.II, pp. 146-148>. Et un peu plus loin : “or, ce que ce tableau m’a semblé exprimer, c’est cette notion d’une force obscure, insolente et stupidement éternelle, à laquelle tout est assujetti et qui vous domine malgré vous. Les hommes qui entouraient le mort (...) durent ressentir une angoisse et une consternation affreuses dans cette soirée qui brisait d’un coup toutes leurs espérances et presque leur foi” <ibid>. On peut se demander si ce tableau n’a pas servi à Rogojine pour abolir l’autorité de Dieu. Comme si, à travers cette image, Rogojine voulait se convaincre que Dieu ne peut pas exister. Car s’il avait existé, il n’aurait pas permis ce qui s’est passé. Devant le visage du cadavre, on peut se poser la question : quel était le sens de cette mort ? Où est la puissance de Dieu ? Où est Dieu ? Rogojine se présente ici comme celui qui exclut Dieu de son monde en tant qu’être compromis.

Nous retrouvons encore une confirmation de ce fait dans la réaction de Rogojine à l’issue d’une histoire que Mychkine lui a racontée : “Rogojine partit d’un bruyant éclat de rire. Son hilarité avait quelque chose de convulsif... Voilà qui me plaît ! - L’un ne croit pas en Dieu, l’autre y croit tellement qu’il fait sa prière avant d’égorger les personnes ! Non, mon cher, on n’invente pas une chose pareille ! Ha, ha ! Cela dépasse tout” <Dostoïevski, T.I, pp. 339-340>. Cette réaction exprime tout le rapport de Rogojine à la religion. A quoi sert-elle ? Les gens sont par nature mauvais et cruels, aucune force ne peut arrêter cette nature caïnesque de l’homme. Même la prière peut être “utilisée” par un meurtrier. La religion et la foi ne signifient plus rien. Nous voudrions attirer l’attention sur un point. A la question posée par Rogojine, le prince Mychkine ne donne pas de réponse. Hésite-t-il lui-même ?

C’est dans cet état d’âme que Mychkine se trouve dans la rue. Tout au long de cette après-midi, il revit la situation vécue dans la maison de Rogojine - sont-ils frères ou ennemis ? A certains moments, il se rassure au sujet de Rogojine et à d’autres, il voit dans tous les événements de la journée la confirmation que Rogojine veut sa mort. Tout ceci est accompagné de pressentiments selon lesquels la crise d’épilepsie va surgir bientôt. Mychkine prend la décision de revenir à la maison de Rogojine. Mais celui-ci “devance” la décision du prince. Il l’attend à l’hôtel, dans une petite niche dans l’escalier, pour le tuer. L’affrontement a lieu moment où Mychkine monte dans sa chambre. Mychkine voit les mêmes yeux que tout à l’heure, maintenant il est sûr... Une seconde plus tard, il voit briller la lame dans la main de Rogojine et, à ce moment-là, la crise d’épilepsie survient. Il “éprouva cette brusque sensation d’épouvante; (...) elle l’immobilisa sur place et sauva le prince du coup de couteau qui allait inévitablement s’abattre sur lui” <Dostoïevski, T.I, p. 363>.

La question se pose de savoir comment interpréter cet acte à la lumière de la problématique paroxysmale. Szondi parle de pulsion de surprise et cet élément de surprise, nous le retrouvons ici. Rappelons que le but pulsionnel est la surprise, c’est un mécanisme de protection archaïque contre les dangers, extérieur et intérieur. Le but est de surprendre l’ennemi pour le paralyser et le rendre inoffensif. Il nous semble que Mychkine “utilise” ce mécanisme. Mais nous signalons encore un autre aspect de la signification de la crise épileptique. La décharge soudaine, surprenant le sujet et les autres, lui permet de se défendre contre la tentation de commettre un crime. Dans l’épilepsie, l’homme tomberait évanoui, ou ferait le mort, afin d’éviter d’avoir à tuer l’ennemi. Dans le cas du prince, pouvons-nous atteindre cette situation extrême ? Mychkine “voulait”-il tuer Rogojine ? A travers la crise, Lev Nikolaïévitch échappe-t-il à sa nature caïnesque en la confirmant en même temps ?

Il nous semble qu’on peut comprendre la crise comme une tentative d’autosabotage. A travers elle, Mychkine se coupe du monde, il ne veut rien en savoir. Nous retrouvons ici une sorte d’attirance pour le vide. Le prince ne se suicide pas d’un seul coup. Il se suicide plutôt en s’enfonçant progressivement dans la folie. Dans la préface, Alain Besançon nous dit que Rogojine et Lev Nikolaïévitch sont nés l’un et l’autre d’un dédoublement. Cette attaque mutuelle ne peut-elle pas être comprise comme une tentative de détruire chez l’autre cette partie qu’on ne possède pas soi-même ? Nous pensons à ce triangle formé par Rogojine, Mychkine et Nastassia Philippovna. Les deux hommes se montrent comme deux rivaux, chacun peut offrir à cette femme ce que l’autre ne possède pas et cette évidence est insupportable. Mais, justement, cette rivalité ne serait-elle pas la confirmation d’une nature identique des deux hommes.

Occupons-nous à présent de la dernière scène du roman. Avant de l’analyser, rappelons les faits : Nastassia Philippovna a changé d’avis quant à son mariage. Finalement, elle a décidé d’épouser Mychkine. Les événements qui nous intéressent commencent au moment où Nastassia fuit avec Rogojine le jour de son mariage. Ils disparaissent tous les deux et prennent la route vers Pétersbourg. La nuit même, Regojine tue Nastassia.

Le lendemain, Mychkine décide de retrouver sa fiancée à Pétersbourg. L’arrivée à Pétersbourg réveille chez le prince la peur de son démon. Mychkine craint de nouveau les yeux de Rogojine. Il a le pressentiment que quelque chose s’est passé et qu’il n’est pas à l’abri de la pulsion meurtrière de Rogojine. Il tourne autour de la maison de celui-ci et c’est là-bas que les deux hommes se rencontrent finalement. Ils se rendent tous deux à la maison de Rogojine et là, le prince apprend la vérité dont il était sûr depuis quelque temps. Mais, chose étonnante, le prince n’accuse pas Rogojine; il n’y a pas de reproches, il ne fuit pas sa maison. On dirait que la pensée du prince est simplement devenue réalité et le fait même n’est pas tellement surprenant. On voit s’installer entre les deux hommes une sorte de complicité. Lev Nikolaïévitch reprend à son compte une part de responsabilité dans cet acte. Rogojine s’adresse au prince : “frère”...

Ce qui est en train de s’accomplir ne confirme-t-il pas la nature identique de ces deux hommes ? Une sorte de folie s’installe chez chacun d’eux. Tout au long de la nuit qu’ils passent ensemble en compagnie du cadavre, Rogojine sombre lentement dans la folie. Il devient malade, il délire. Mais que se passe-t-il au sujet de Lev Nikolaïévitch ? Il devient fou également. Ceux qui le trouveront le lendemain diront : “idiot”. Mychkine est retourné à la situation de départ (la période pendant laquelle il était en Suisse). Il est devenu à nouveau malade. Comme dit A. Besançon : “jailli de la folie et retournant à la folie”<p. 19>.

Comment peut-on comprendre cette situation ? Nous voyons le personnage du prince se dégrader tout au long du roman. Il commence par une position moralement très haute : e+; il s’ efforce d’être comme Aliocha des “Frères Karamazov”. Mais il n’arrive pas à tenir cette position. Au fur et à mesure du déroulement du roman, nous apercevons les brèches dans l’image du prince. Par exemple, la relation avec Dieu n’est pas claire. Il n’est pas (comme Aliocha) celui qui apporte la parole de Dieu. Mychkine est incapable d’aimer. En réalité, il est vide à l’intérieur. Finalement, il se retrouve très près de Rogojine. Le prince s’exclut lui-même en devenant complice du meurtrier : e-.

Le premier personnage, Rogojine, se dessine comme Caïn-meutrier. Il est submergé par des affects violents, comme la rage, la colère, avec le meurtre comme aboutissement de son destin. Il exclut la loi, pas seulement la loi des hommes, mais aussi la loi de Dieu. Pour lui, tout est permis et tout est possible. Cette différence existentielle entre la position e- de Rogojine et tous le autres personnages est bien visible dans l’affrontement entre celui-ci et Hyppolite Térentiev <Dostoïevski, T.I, p. 109>.

La position de Rogojine nous paraît assez claire. par contre, celle de Mychkine reste énigmatique. C’est un personnage tragique, voué à l’échec dès la première page du roman. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer au titre du roman : “L’idiot”. Tout au long du livre, la signification du mot “idiot” évolue d’ailleurs. L’Idiot du début du roman n’est pas le même que celui de la dernière page. Cette évolution de Mychkine le mène à l’abîme.

Nous posons la question : partage-t-il avec Rogojine la nature caïnesque ? Cette nature caïnesque est-elle justement le fil secret qui lie les deux hommes ? Ce deux destins, apparemment tellement différents, se croisent tout au long du roman pour devenir, finalement, unique.


Bibliographie

SCHOTTE J., “Question approfondies de psychothérapies. Psychanalyse de l’adulte”, Cours, UCL, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, 1992-1993.

SCHOTTE J., Séminaire interdisciplinaire, UCL, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, 1992-1993.

LEKEUCHE Ph., MELON J., “Dialectique des pulsions”, 3e édition revue, Bruxelles, De Boeck, Bibliothèque de Pathoanalyse, 1990.

LEKEUCHE Ph., “Karamazov et le circuit P. de Schotte”, in “Cahier des archives Szondi”, n°6, Louvain-la-Neuve, Cabay, 1984.

Remarques de Ph. LEKEUCHE au sujet de “L’idiot “ de Dostoïevski.

TELLENBACH H., “Phénoménologie de l’intrication entre épilepsie et changement de la personnalité à l’exemple du Prince Mychkine de Dostoïevski” in Psychanalyse à l’université, T.I, n°2, mars, 1976.

CELIS-PLUYGERS C., “Le dédoublement paroxysmal comme séparation du monde dans l’idiot de Dostoïevski” in Psychanalyse à l’université, T.I, n°2, mars, 1976.

© 1996-2001 Leo Berlips, JP Berlips & Jens Berlips, Slavick Shibayev